Voilà qu’il fête ses 85 piges. Voilà qu’il s’offre un festin copieux.

 

D’après le quotidien d’Etat, The Herald, 80 vaches, 70 chèvres et 12 porcs devaient être abattus pour le banquet avec un gâteau d'anniversaire géant de 85 kg. « Il », c’est bien sûr le président Robert Mugabe : tribun aux vociférations nauséabondes, politique aux élans guerriers. Cet homme, qui dirige le Zimbabwe depuis l’indépendance en 1980, est l’archétype même de ce que j’exècre en politique : c’est-à-dire la démesure, l’opportunisme, le populisme (…) Car à l’heure, où il festoie, avec des assiettes abreuvées de morceaux de vache, de chèvre et de porc, son peuple, lui, crève de faim et de maladie. Il attend des bons samaritains venus d’Occident.

 

Non, Monsieur Mugabe, je ne vous souhaite pas bon anniversaire. Je veux simplement vous dire trois mots : rendez le pouvoir !


Guillaume Camara

 

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