Alors que l’administration Obama et l’Union européenne tentent de se doter des instruments efficaces pour faire face au marasme économique qui frappe de plein fouet les pays les plus riches de la planète, la capitale tanzanienne, Dar es-Salaam, est le cadre d’une conférence sur l’impact de la crise actuelle en Afrique.

 

Dominique Strass-Kahn (photo), directeur général du Fonds monétaire international, y a fait une intervention remarquée sur les effets de la crise sur le continent noir. « Même si la crise a été lente à atteindre les rivages de l'Afrique, nous savons tous qu'elle arrive et que son impact sera sévère », a  souligné DSK, citant la chute des échanges commerciaux, la diminution des envois d'argent par la diaspora et l'amenuisement des investissements étrangers et de l'aide. « La menace n'est pas seulement économique ; il y a un risque certain que des millions d'Africains replongent dans la pauvreté. Il ne s'agit pas seulement de protéger la croissance économique ou le revenu des ménages, mais de contenir également la menace de violences civiles, peut-être même d'une guerre », poursuit le patron du FMI.

 

La croissance économique du continent devrait progresser d'environ 3% en 2009, loin des 5,4% de croissance enregistrés en 2008.

 

Guillaume Camara

 

 

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