Bientôt le G20 ! Vous savez, c’est le fameux sommet de Londres, consacré à la crise économique mondiale. Ils seront tous là : Obama, Merkel (photo), Sarkozy… Chacun viendra dire sa stratégie pour stopper ce tsunami (…)

 

On sait que les Américains sont enclins à un plan de relance plus vaste ; que les Européens veulent davantage de régulation s’agissant du fonctionnement des marchés.

 

Tout cela est heureux, mais qu’on n’oublie pas l’Afrique. Qu’on sache qu’avec la chute du prix des matières premières (socle de ses économies), elle saigne, elle suffoque. Barack Obama l’a peut-être compris : « Nous avons l'obligation économique, sécuritaire et morale de tendre la main aux pays et aux populations les plus gravement menacés. Si nous leur tournons le dos, les souffrances entraînées par cette crise seront plus vives encore, et notre propre redressement sera retardé du fait que les marchés susceptibles d'accueillir nos produits se rétréciront encore plus, entraînant par là même des pertes supplémentaires d'emplois américains. » Bien vu Monsieur le Président !

 

J’aurais souhaité que vous y ajoutiez la question de la dette : c’est une autre forme de crise qui ronge le continent noir. Tenez, le Fonds monétaire international (FMI) s’est fait grand et généreux samaritain pour l’Islande, en lui mobilisant, en quelques jours, des centaines de millions d'euros. Et pourquoi pas l’Afrique ?


Guillaume Camara

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