Quel culot ! En quelques jours, il est presque arrivé à déclasser le sujet-star de nos petits écrans : la crise économique. Désormais, c’est lui qui emplit nos esprits et nos chaumières.

 

« Lui », c’est ce fameux virus H1N1, apparu soudainement au Mexique et aux Etats-Unis. Les mandarins de la médecine le définissent comme étant une combinaison de souches porcine, aviaire et humaine. Qu’il se transmet d’homme à homme. D’où cette gigantesque frousse chez nos amis Mexicains et Américains. Même les Ethiopiens s’y sont mis. Leur gouvernement vient de mettre en place une équipe spéciale (associant l'Organisation mondiale de la santé (OMS)) pour éviter la propagation de l'épidémie dans le pays.

 

L’idée d’une telle cellule de veille est l’illustration même que les autorités éthiopiennes veulent agir avec intelligence face à une grippe absolument néfaste pour les populations. « Mieux vaut prévenir que guérir », tonne l’adage populaire.


Guillaume Camara

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