Samedi, il y avait du beau monde au Radio City Music Hall de New York : Stevie Wonder, Aretha Franklin (deux légendes magnifiques de la musique américaine), Alicia Keys, Queen Latifah… Tous étaient là pour célébrer les 91 bougies d’un homme : Nelson Mandela.

 

Absent des loges pour raisons de santé, c’est par la magie du petit écran que le premier président noir de l’Afrique du Sud a écouté les ballades faites à son honneur. Mais un éloge est venu briller, comme l’astre d’en haut, c’est celui de Barack Obama : « L'histoire de sa vie peut être résumée par ses propres mots : cela paraît toujours impossible, jusqu'à ce que cela devienne réalité. Sa vie nous enseigne que l'impossible peut se réaliser », a-t-il scandé.

 

Oui, avec Mandela, l’impensable a rejoint le pays du réel, une lumière a retenti dans les ravins sombres de la division raciale et des inégalités sociales, une nouvelle langue a surgi dans les townships et dans les villes de l’Afrique du sud : la tolérance. Elle a été et reste la charpente morale de cet ancien détenteur du matricule 46664, de cet intrépide démolisseur de l’apartheid.

 

Que l’humanité le fête ! Joyeux anniversaire, monsieur Mandela !

 

Guillaume Camara

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