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La récession se mêle de tout. Elle est au cœur de tout, actuellement. Elle est cet indice qui atteste que le ciel économique mondial vit un hiver terrible.

 

Partout, désormais, s’accumulent des peurs, s’échafaudent des nuages apocalyptiques annonçant la fin probable de l’euro. Oui on en a la frousse ! Cela étant dit : ne faisons pas non plus cette erreur monumentale d’affirmer que cette crise est comparable à celle de 2008, où l’on avait vu les pans entiers de l’économie internationale s’ébranler, à cause des crédits à taux variable américains.

 

Ce que nous vivons à présent n’est rien d’autre qu’une incapacité des dirigeants européens à organiser, à harmoniser, à mutualiser la marche de leurs économies. L’Europe a construit sa politique, mais elle a oublié son économie. Or il se trouve que bon nombre de ses nations vivent aujourd’hui à crédit. Leurs déficits sont abyssaux.

 

Pensez que maintenant ce ne sont plus les peuples qui défont les exécutifs mais les agences de notation. Celles-là mêmes qui avaient fait des analyses aberrantes, mensongères, sur l’état des banques ayant entraîné le chaos des subprimes.

 

Cette crise peut prendre fin à condition qu’il y ait plus d’audace, de volontarisme de la part des autorités européennes. Que soit instaurée une véritable discipline budgétaire. Que la Banque centrale européenne soit le prêteur en dernier ressort. Ce qui annihilera la spéculation frénétique des marchés.

 

Guillaume Camara

 

 

 

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