Voilà que le requiem monte dans nos cœurs en apprenant la terrible disparition de Nelson Mandela. Notre Madiba.

 

Nous ne savons pas comment était-il en rendant le dernier souffle, en quittant ici-bas ? Osons espérer : en paix ! en action de grâce ! Pour un monde qui ne fit pas pour lui une cité de roses.

 

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Oui, on a tous en mémoire, dans les années 90, ces images, le montrant, fringant, radieux, poing levé : il sortait alors de sa prison de Robben Island, où il avait passé l’essentiel de son existence. Tout cela, parce qu’il avait voulu lutter contre les chaînes de l’apartheid. Du racisme qu’on avait érigé en système d’Etat dans son pays, l’Afrique du Sud.

 

Mais ce que l’Histoire retiendra surtout de ce chef d’Etat, de cette figure majeure de l’antiracisme, de ce Nobel de la paix, c’est d’avoir su faire de la tolérance comme une manière d’agir et de vivre en politique. D’avoir enfanté, au cœur de la nation arc-en-ciel, une démocratie pacifiée, après tant d’années d’acrimonie et de mépris de l’Autre. D’avoir invité Blancs et Noirs à danser une farandole de la réconciliation. C’est cela son message fondamental.

 

Notre douleur est infinie…

  

Guillaume Camara

 

  

 

 

 

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