La Francophonie, une organisation vivante

Dakar abrite encore pour quelques heures le XVe sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Parmi les objectifs de cette rencontre, il y a cette idée de trouver un successeur à l’excellent secrétaire général Abdou Diouf. Et de faire une radioscopie de cette institution qui rassemble une somme de nations et de peuples ayant en partage le français.

L’axiome à proclamer sur tous les toits est que la langue française se porte bien. Elle fait preuve d’une certaine vitalité, d’une certaine fraîcheur dans un monde globalisé et fortement marqué par la suprématie et l’influence de l’anglais.

Aujourd’hui, on en dénombre 274 millions de locuteurs. Ce qui n’est pas mal, surtout que certaines études arguent le fait que ce chiffre est appelé à croître dans les prochaines décennies. La Francophonie, c’est aussi un cénacle qui, ces derniers temps, a beaucoup œuvré pour la résolution de certains conflits récents, notamment en Afrique : ce continent qui joue un rôle essentiel dans son développement.

Mais cette organisation chère au poète Léopold Sédar Senghor n'est pas exempte de défis. Le premier, c’est tout ce qui porte sur la convergence des contenus éducatifs. Par exemple, le petit écolier français doit pouvoir connaître autres écrivains que ceux qui habitent son patrimoine culturel. Le deuxième est essentiellement économique. Il permettra aux chefs d’entreprise d’avoir un cadre propice aux échanges, aux partenariats…

Guillaume Camara

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