Nous sommes dans les années 40. La France est attaquée. Elle est sous le joug hiltérien. Un homme, Addi Bâ, adopté en Touraine et originaire de la Guinée, souhaite la défendre, comme engagé volontaire dans le 12e régiment des Tirailleurs sénégalais. Il sera fait prisonnier dans la Meuse par l’armée allemande.

Pas pour longtemps, car il parvient à s’échapper. Se refugie dans la forêt vosgienne. Et c’est par le truchement de l’institutrice du village de Romaincourt que viendra son salut.  

Entre-temps, la Résistance voit le jour. Addi Bâ la rejoint et prend la tête d’un groupe de maquisards. Grâce à son charisme et à sa bravoure, il se révèle en mettant sur pied des stratégies fortes et efficaces. Pour vaincre l’ennemi allemand. Malheureusement, il sera dénoncé, arrêté, torturé, exécuté par les soldats d’Hitler. A qui il refusa de communiquer la moindre information sur ses frères d’armes.

C’est ce parcours exceptionnel, cette histoire vraie que le cinéaste français Gabriel Le Bomin tente de camper dans son dernier long métrage, Nos patriotes. Comme l’avait fait auparavant le Prix Renaudot, Tierno Monénembo, dans Terroriste noir, surnom que les Allemands avaient donné à Addi Bâ. Un résistant qui a déjà été honoré par la République française en 2003 mais aussi par les villes de Tollaincourt et Langeais.

Guillaume Camara

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