Le 28 novembre, le Mozambique (photo) écrira un nouveau chapitre de son histoire politique. La présidence de cette nation, crucifiée de 1976 à 1992 par un conflit civil ayant un fait un million de morts, vient d’appeler à l’organisation des élections nationales.

 

Une question taraude les observateurs : ces prochaines consultations seront-elles pour la Résistance nationale du Mozambique (Renamo) l’occasion de rebondir ? On se souvient qu’en novembre, elle n’a gagné aucune mairie face au puissant Front de libération du Mozambique (Frelimo). Et son leader, Afonso Dhlakama, s’est incliné trois fois lors de la présidentielle.

 

Jamais le parti dont il a les rênes n’a réussi à obtenir une majorité au Parlement. Pour les perspicaces guetteurs de la scène politique mozambicaine, le grand mal de la Renamo c’est son incapacité à se restructurer. A renouveler les hommes et les femmes qui la dirigent. Son printemps politique adviendra lorsqu’elle aura achevé, en vérité et en profondeur, son examen de conscience.

 

Guillaume Camara
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