Entre l’Algérie (photo) et l’Egypte, c’est la chamaillerie. On ne s’entend pas, on s’engueule, on s’insulte, on s’intimide à cause du ballon rond, à cause du match de qualification qui a offert aux Verts un ticket pour le Mondial 2010.

 

La chose aurait été absolument banale, si cette confrontation de Khartoum n’avait pas été entachée de violences entre supporters. Du coup, les chancelleries des deux pays s’y sont mêlées en échafaudant des convocations protestataires à gogo auprès des différents légats, en fustigeant les comportements des uns et des autres. L’Egypte a même suspendu sa participation à l'Union nord-africaine de football (Unaf).

 

Ce qui est arrivé là est moche et détestable. Il vient surtout servir la cause d’une forme d’intolérance, d’un nationalisme idiot. Le sport est le lieu de l’épanouissement physique, de la fraternité, du fair-play. Par conséquent, les tisons de la discorde doivent s’éteindre. Et laisser briller cet axiome de Pierre de Coubertin : « L’essentiel, c’est de participer. »

 

Guillaume Camara

 

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