Depuis lundi, la belle ville de Marrakech, au Maroc, abrite la Cop22 ou la conférence des parties organisée sous l'égide des Nations-Unies. Une rencontre plus que jamais prépondérante et nécessaire pour l'humanité. D'autant qu'elle vise à offrir au monde des outils de mise en oeuvre des engagements pris à Paris, en matière de réduction de gaz à effet de serre.

Pour cela, il faudra faire en sorte que la hausse des températures soit inférieure à 2°C voire proche de 1°C. Sinon, l'on risque, comme le prédit il y a quelques jours, un rapport onusien, de voir, d'ici la fin du siècle, une hausse des températures allant de 2,9°C à 3,4°C.

L'enjeu de Marrakech est donc de savoir si les nations du monde vont poursuivre ou amplifier la dynamique enclenchée l'année dernière à Paris. Car Paris, à tous égards, fut une réussite !

Une réussite pour la diplomatie française mais aussi pour la communauté internationale. 177 pays (parmi lesquels figurent les plus grands pollueurs de la planète : les Etats-Unis et la Chine) y ont ainsi signé en un temps record, c'est-à-dire huit mois, l'accord sur le climat : lequel vient de rentrer en vigueur le 4 novembre. Alors que pour le protocole, il a fallu attendre huit ans.

Guillaume Camara 

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