En Algérie, on ne parle que de ça : l’élection présidentielle du 9 avril. Hier à Batna (435 km au sud-est d’Alger), Abdelaziz Bouteflika (photo), qui brigue un troisième quinquennat, a tenu son premier meeting. Mais certains candidats n’ont pas attendu cette date pour organiser plusieurs réunions politiques.

 

Beaucoup dénoncent un combat inégal. En 2004, Bouteflika avait été réélu avec près de 85 % des voix. Il aura cinq adversaires : Louisa Hanoune (Parti du travail, trotkiste), 55 ans, est la seule femme à se présenter ; Moussa Touati (Front national algérien, nationaliste) ; Djaïd Younsi (El-Islah, islamiste) ; Ali Fawzi Rebaïne, il a un programme qui prône la relance de la société civile et de la reforme des institutions de l’Etat ; et Mohamed Saïd Belaïd (Parti liberté et justice).

 

Reste que le principal enjeu de cette campagne sera de convaincre les électeurs d’aller voter massivement.

 
Guillaume Camara

 

 

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