De mémoire de Sud-africain, on en avait jamais vu pareille chose. Un ministre de Jacob Zuma, Sbu Ndebele (photo) a indiqué mardi qu’il restituera une Mercedes S500 (dont la valeur est estimée à plus d'un million de rand) à un groupe de contractants qui avaient bénéficié d'un programme de transport gouvernemental.

 

Ce geste (venant d’un prince de l’exécutif) est hautement appréciable. Il démontre que l’engagement de Jacob Zuma de lutter contre la corruption est en marche. La corruption est un véritable sport national dans la nation arc-en-ciel. Il n’y a pas longtemps la justice sud-africaine s’était déjà prononcée sur le cas de plusieurs édiles du parlement national : ceux-ci avaient frauduleusement utilisé des billets de voyage.

 

Trop c’est trop. La corruption est un cancer qui ronge l’Afrique. Elle annihile toutes ses chances de développement. Aujourd’hui les dirigeants africains doivent savoir que leurs peuples aspirent à des « Républiques propres. » Qu’ils veulent des leaders qui se penchent enfin sur ces questions essentielles : économie, santé, éducation.


Guillaume Camara

 

 

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